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Séance de rattrapage...
mardi 5 juin 2012, par
Nous ne répondons pas directement à l’un de vos signes Maylis, mais souhaitions, avant de nous séparer, partager des traces d’écriture ou des parcours de lecture de nos élèves.
Nous n’avons en effet pas été très assidus dans nos réponses… et nous en sommes désolés.
Sous la forme d’ateliers d’écriture d’abord, les élèves ont dû réécrire le passage du roman qui décrit un lieu-clef : la plateforme. La trame était donnée et ils devaient la conserver. Seuls certains passages étaient à modifier avec le titre et le fil conducteur suivants : MA PLATEFORME.
Ils devaient ensuite choisir un court extrait du récit pour en proposer une lecture devant la classe. Un montage a été réalisé qui a donné lieu à une lecture polyphonique « subjective » du roman.
Vous trouverez ces textes dans le document joint.
Et avant de nous quitter, nous voulions bien sûr vous remercier Maylis pour votre disponibilité, votre gentillesse, et pour avoir écrit cette histoire qui nous a tous beaucoup touchés.
Patrice Thivillier - Anne Douville
et les élèves de la classe de 3e4 du collège Georges Brassens de Décines
Messages
1. Merci à vous, 26 juin 2012, 11:08, par Maylis De Kerangal
Merci à vous de ces textes, je vous fais signe un peu tard, excusez-moi, mais j’espère qu’il y a encore des élèves au collège !
Ce que j’aime dans ces textes, c’est qu’ils expriment l’énergie et propagent la vitalité, qui, je l’espère, existent fort dans Corniche Kennedy.
La lecture "en miettes" et polyphonique d’abord, me touche beaucoup : ces voix qui s’entremêlent, qui s’ajoutent et forment une chorale, je les entends, elles peuplent tout l’espace ! Surtout ces textes construisent le livre comme une chansons, elles instaurent des refrains, et des couplets. C’est vraiment réjouissant !
Les textes de la Plateforme sont vraiment très JUSTES, c’est une belle émotion pour moi de voir comment vous avez su vous approprier le roman jusqu’à le traduire, le transposer dans leur milieu, leur ville, leur univers, leur vie quotidienne et je vais les garder pour pouvoir m’en servir… C’est une belle idée que celle du pastiche, qui ici pointe non pas le "faux" mais le "vrai " dans une écriture, les vôtres, la mienne.
C’était vraiment bien de vous revoir aux Subsistances.
Je vous souhaite à tous un bel été.
Maylis