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Ne perdez pas votre part de carnivore

lundi 14 février 2011, par Sylvie Fornero

A propos de l’imprégnation, les élèves ont pensé à la dernière pub Charal, d’où notre titre !

http://www.youtube.com/watch?v=h7ftbfkkAKc

ou à celle-ci

http://www.youtube.com/watch?v=K0Nl7oUF05M&feature=related

Textes libres sur les Rennes :

à propos de King Kong, un débat s’engage sur l’identification. Certains élèves trouvent naturel que le professeur, dans sa singularité et son isolement dans la classe, s’identifie à King Kong !

Raphaël écrit :
" Je suis assez lucide pour remarquer que ce livre est très intéressant et peut donner une leçon de vie à beaucoup d’entre nous...de nombreuses personnes sont interviewées sur leur rôle avec les animaux, pour la plupart, elles sont éleveurs et aiment leur métier qui est de partager leur quotidien avec des animaux."

Séraphin
" C’est vrai qu’au cirque et au zoo, on attend et on espère que le dresseur se fera manger ! King Kong nous passionne et nous fait peur. Je pense qu’il ressent les mêmes choses que nous, les humains lui font peur. Il les observe de façon intéressée et veut savoir si l’humain c’est bon."

Audrey

" On peut penser que l’auteur pense à notre place et nous juge. Elle parle d’elle aussi par moment. C’est intéressant, mais étrange"

Lucie A.

" Un paragraphe parle de la pluie, et un autre du beau temps ! Le début est consacré à la croissance ( à 2 ans, 3 ans). Cette petite fille tannait ses parents pour acquérir un animal de compagnie. C’est finalement un canari jaune que choisit Olivia ( je présume) qui mourut peu de temps après."

Juliette :

" Ce livre raconte l’histoire de l’auteur quand elle était petite. Elle sortait souvent avec sa maman pour aller voir des films pour enfants, que sa mère vérifiait. Mais un jour, il se trouve que ce n’était pas un film pour enfant. Et une fois réconciliée avec le cinéma, sa mère l’emmena voir King Kong."

Arthur :

Chez les loups, dans les groupes d’individus ( meute), il y a les dominants et les dominés. Seuls les dominants peuvent s’accoupler".

Lucie P :

A un moment, elle parle des toilettes, où on peut se retrouver et s’isoler. Je suis assez d’accord là-dessus. Aux toilettes, on est seul, on peut y passer du temps et réfléchir...

Sacha
" Je trouve ce livre intéressant car j’aime beaucoup la comparaison entre nous et les animaux, l’idée que l’on ressemble beaucoup aux singes et aux animaux en fin de compte..."

Gabrielle :

Dès les premiers mots du livre " Vous ne savez pas si vous aimez les animaux..."ça ne parle que d’animaux et ça me plaît. Il y a une autre histoire celle d’une petite fille qui croit à cette fameuse légende du père Noël et qui au fur et à mesure qu’elle grandit devra faire disparaître cette légende qui n’existe que dans l’imagination des parents et des enfants. J’attends la fin avec impatience car le suspense de savoir Que font les rennes après Noël ? est grand

Dorian

j’ai commencé à lire votre livre qui m’a rappelé des moments que j’ai vécus dans mon enfance. Je voulais un animal de compagnie, un chat. Mais ma mère m’a dit, comme vous dans votre livre, non Dorian, tu ne seras pas responsable de ce chat, ce sera nous qui lui donnerons à manger et nous occuperons de sa litière. Maintenant je vois la responsabilité d’un animal !

Héloïse

Ce livre parle d’une petite fille qui grandit, elle va avoir un canari qui meurt on ne sait pas comment...ce livre parle surtout des animaux et de leur condition, ainsi que du rapport qu’il y a entre les animaux et nous. Je ne l’ai pas encore fini, j’en suis au chapitre 2.

Aurore :

Ce que font les rennes après Noël pour moi c’est rentrer se reposer avec leurs hardes,et aussi leur raconter voyages et paysages, et aussi tirer les traîneaux des lapons. Après les fêtes, ils reprennent leur vie "sans vague".

Audrey :

Sur la couverture,il y a des pattes de loup. Cela signifie peut-être que les rennes vont se faire manger, ou bien que le père Noël engage aussi des loups ou des chiens de traîneaux.

Daria :

Je n’ai pas vraiment aimé ce livre car je trouve qu’il est trop répétitif ( en particulier les passages sur l’imprégnation), que le style de l’auteur est vraiment dur à comprendre,et qu’on ne remarque presque pas la comparaison entre les hommes et les animaux qui est pourtant un des sujets principaux du livre. Je me suis plus intéressée aux passages scientifiques sur les animaux qu’à la vie du personnage principal. Je pense qu’il faut avoir plus d’expérience qu’un collégien pour pouvoir comprendre et apprécier ce livre. Malgré cela, je suis contente de l’avoir lu car j’ai découvert une autre façon d’écrire. Je pense que ça a été plutôt difficile pour l’écrivaine.

Ludivine

Que font les rennes après Noël ?
Les parents diraient "je ne sais pas mais en tout cas Noël est enfin fini !" parce que Noël pour eux veut dire dépenses, et que ce n’est pas joyeux surtout quand ils regardent leur compte en banque. Et les personnes de mon âge diraient surement : les rennes, ils n’ont pas bougé, ils sont toujours au zoo. Bref vous l’avez compris, les rennes sont là où vous le voulez !

Pauline

Je me suis rendu compte que ce livre pouvait être bien, qu’il pouvait nous apprendre un peu la vie, que même sous cet aspect de livre un peu niais ( le titre), pouvait se cacher un livre qui peut nous ouvrir sur le monde.

Amélie

Les animaux croisés cela m’a un peu dérangée car ce n’est pas vrai.La partie sur les sentiments, je ne la trouve pas forcément vraie, ou en tout cas, pas pour tout le monde.

Tanguy

Ce livre me pose beaucoup de questions, il doit être assez complexe et je pense qu’il va falloir réfléchir pour comprendre l’histoire. Le résumé est court et intrigant.

Dohra

Cette idée de nous comparer aux animaux est intéressante. Après c’est une idée qui ne plaît peut-être pas à tout le monde mais moi cela ne me gêne pas.J’ai essayé de trouver les points communs avec les animaux et j’en ai trouvé quelques uns.

Messages

  • Je suis allée regarder les vidéos que vous m’aviez envoyées. Et je me suis beaucoup amusée, même si je trouve que la « chute » (nous vendre des hamburgers) est un peu décevante. En même temps, c’est aussi parce que la chute est décevante que la pub nous fait rire. Mais il est vrai que la viande qu’on veut nous faire acheter ici est vraiment un produit industriel. Cela met en relief la part de mensonge qu’il y a dans la pub : plus le produit est artificiel, plus on va vanter ce qu’il y a de « naturel » dans ce produit, en nous renvoyant à des images du monde sauvage. Par le choc des images (le hamburger d’un côté, les animaux en liberté de l’autre) il s’agit de jouer sur la confrontation entre deux univers qui sont censés coexister mais qui en fait sont incompatibles. Le monde sauvage paraît définitivement perdu, et c’est un peu ce dont parle Que font les rennes…. Dans le premier chapitre, j’imagine l’arrivée d’une meute de loups en ville, manière aussi de penser les effets de la présence (ou de l’absence) de la nature dans nos vies. Et c’est bien une des questions centrales du livre : y a-t-il encore, dans nos vies et en nous-mêmes, une part de nature, reste-t-il en nous quelque chose de sauvage ou sommes-nous entièrement domestiqués ?

  • Je reviens sur la remarque de Daria. Oui, mon livre travaille sur la répétition, exactement comme dans la musique, quand il y a des refrains et des reprises. En fait, si on y est attentif, on se rend compte qu’il n’y a jamais une répétition à l’identique. Toute répétition introduit de la variation, et c’est ce qui m’intéresse dans l’écriture. Comment, à force de répéter la même chose, on se rend compte finalement qu’on dit un peu autre chose, qu’on change les termes utilisés, qu’on les transforme et qu’on transforme aussi le lien qu’on entretient avec ces mots. Ces changements font avancer le livre par petites touches, aucune avancée n’est rectiligne, il y a aussi des retours en arrière, des hésitations, des tâtonnements. Les répétitions permettent de mettre en valeur tous ces mouvements, changements et incertitudes, qui sont aussi ceux du personnage du livre.

  • e réponds à Amélie qui explique que le livre parle de sentiments qui ne sont pas vrais pour tout le monde. De fait, tout le monde n’éprouve pas les mêmes sentiments. Mais les œuvres d’art (les films, les livres) nous permettent de nous mettre dans la peau de quelqu’un d’autre, et du coup, non seulement de découvrir des sentiments qu’on n’éprouve peut-être pas mais aussi d’avoir parfois un regard nouveau sur des sentiments qu’on éprouve. Par exemple, il est beaucoup question d’amour dans le livre mais un amour qui est aussi une forme de dépendance. Et peut-être que ce livre vous permet de repenser les liens d’amour que vous avez avec vos proches, de les voir un peu autrement…

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