Domestiques ou sauvages ?

Après avoir été peu loquaces sur le "silence des rennes", nous arrivons enfin à poster quelque chose : quelques réponses individuelles à la question d’Olivia. D’autres suivront sans doute.

Les 3ème 6 du collège Jean Jaurès

Le domestique et le sauvage : quelques témoignages...

Mes parents ne m’ont jamais dit quel parcours professionnel choisir. J’adore le dessin et je pense en faire mon métier, alors que c’est un domaine dans lequel mes parents ne m’imaginaient pas, à mon avis.

Mes parents ne m’ont jamais forcée à faire une activité, mais ils ont tous les deux fait beaucoup de sport et, pour moi, c’est normal que je me sois dirigée vers ce domaine.

Mes parents m’ont toujours laissé la liberté de faire ce que je veux, même si j’ai pu être influencée par eux, Par exemple, j’ai fait du judo pour faire comme mon père et mon frère, et aujourd’hui j’adore ce sport.

Mes parents ne m’ont jamais forcé à faire des choses contraires à ce que je voulais. Par contre ils m’ont influencée (ainsi que ma sœur) pour la danse, J’en ai fait, car j’aimais bien voir ma mère et ma sœur danser.

Je n’ai pas beaucoup de parties de moi qui sont « domestiques ». Seule la politesse en fait partie. En revanche, mes parties « sauvages » sont nombreuses. Il y a mon caractère, je suis à la fois tendre et dur quand il le faut, gentil et méchant, farceur, mais aussi très sportif et compétiteur.

Je suis « domestique » chez moi, car je fais tout ce que me demandent mes parents, même si c’est à contre-cœur. Par-contre à l’extérieur ce n’est pas pareil, personne ne me dit ce que je dois faire, je ne me laisse pas marcher sur les pieds.

Chez moi je suis « domestiqué » car je fais ce que mes parents me demandent comme travailler à l’école et parfois je suis « sauvage » quand ça ne m’intéresse pas mais je le fais quand même. Dehors je suis sauvage c’est à dire que je ne me laisse pas faire : on ne me marche pas sur les pieds, je ne suis pas influençable.

Nos parents nous ont certainement domestiqués, mais il faut dire qu’ils nous voient, à notre âge, dans un parcours professionnel précis. Nous sommes encore trop jeunes pour nous détacher à ce point de la domestication qu’ils nous ont inculquée.

Je suis domestique chez moi car je fais ce que mes parents attendent de moi. Je dois réussir dans le domaine scolaire et aider à la maison. Ils veulent que je réussisse dans la vie et c’est ce que j’essaie de faire. J’ai une part de sauvage car je fais tout ce qui me plait dehors et je m’exprime avec la musique et le stylisme. J’aime les deux parts de moi-même, mais je préfère ma part sauvage.

Avec ma famille je suis « domestique ». Mais quand je suis dans ma chambre, chez moi, je suis sauvage. Pour certains points je fais ce que me disent mes parents si cela me convient aussi. On se met d’accord ensemble pour que cela soit bien pour tout le monde. Pour le côté sauvage, c’est quand je suis dans ma chambre, je peux bouger, danser, changer les meubles si ça ne me plait plus, afficher ce que j’aime sur les murs. Ma chambre est souvent fermée pour que ce soit vraiment mon espace personnel, mais ma porte peut être ouverte à des moments pour que mes petites sœur puissent me demander quelque chose si elles en ont besoin. Je ne m’enferme pas bien que ce soit le seul endroit juste à moi.